J'entend des oisillons nichés sous la toiture
Réclamant la becquée dès que l'aube apparait.
La mère est affairée pour sa progéniture
Sous l'averse affutée, poussée par un vent frais.
Le temps importe peu aux yeux de la femelle
Il faut vite apaiser ces ventres affamés,
Dans ses allers-venues, par chance la gamelle
Assurément fournie, la survie leur permet.
Quel courage pour celle en qui le devenir
De l'espèce est crucial et dans l'abnégation
Redouble ses efforts en revenant nourrir
Ses rejetons comblés de toutes attentions.
L'homme a toujours voulu voler comme un oiseau;
Prendre de la hauteur et sillonner les mers
Braver les éléments librement sur les eaux,
Pour sentir sur sa peau fouetter l'écume amer.
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Commentaires
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Posté le 17/07/2018 à 18:43:08
Très joli poème pour ces animaux merveilleux ! Si craintifs mais tellement libres et beaux... J'adore quand un oiseau n'a pas peur de moi, et je n'ai aucune préférence entre un corbeau et une mésange : je les trouve tous fascinants. Merci Coolwater, chouette poème ! :) | |
grêle |
Posté le 18/07/2018 à 22:21:21
Merci Grêle pour ta lecture | |
coolwater |