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Mon corps est fatigué d'avoir trop travaillé
Qu'il espère partir pour avoir du repos.
Car c'est bientôt mon tour, mon être tiraillé
Va devoir s'absenter un mois loin des fourneaux.
Eh oui je vous avoue, ma passion, mon métier
C'est de confectionner des repas en cuisine,
Pour que les convives du régiment entier
Apprécieront chez nous quelques heures divines.
On est mis en valeur par la dextérité
Et le cœur, ensemble que l'on met à l'ouvrage;
Le travail, la rigueur, le plaisir suscités
Restent notre fierté face à tous les suffrages.
Et malgré tant d'effort, il y chaque jour
Des hommes, des femmes faiseurs d'enfantillages
Qui sont selon les cas de fers ou de velours,
Généreux dans la liesse et pingres en louange.
Ils s'amusent sans cœur du pain à s'envoyer
Et jettent sans remord le repas à la fin,
Car ils ne savent plus si c'est bon ou mauvais;
Ils font n'importe quoi au risque d'avoir faim.
Il suffit pour calmer un creux de grignoter,
Par instinct, habitude ou bien par frustration.
En somme nos besoins primaires font sauter
L'idée que nous avions de notre évolution.
Mais personne ne sait ce qu'est réellement
La famine qui rend le corps si fatigué,
Que la force vous laisse aller tranquillement
Dans un royaume sûr pour la vie endiguer.
Les pauvres somaliens qui n'avaient pas choisis
De naître sur ses sols, ont un pied en enfer,
Ils n'ont plus l'abondance en la corne saisie
Et peinent à manger la manne qu'on confère.
De plus cette crise mondiale, économique
N'arrange en rien le sort critique de ces hommes.
La fin progresse sur la corne de l'Afrique,
Tout cela semble loin d'interrompre nos sommes.
La période estivale affiche son regain
De vacanciers heureux de revoir le soleil,
Redonner le moral à ceux qui ont besoin
De rien de plus afin de bannir cet écueil.
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j'ai fini ma lecture à bout de souffle et le souffle coupé. | |
pat |
En tout cas merci d’avoir pris le temps de le lire... | |
coolwater |