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Il court aux quatre coins je l'entend dans ma tête
Virevolter partout il fait des galipettes
Comme un enfant terrible aux détour des idées
Il ravage mes nuits consume mes pensées
Telle une idée fixe la place qu'il occupe
A l'étendue des mers que seul l'horizon coupe
Pourtant il n'est pas sur de combler mes désirs
Mais qu'il se réalise est en soi du plaisir
Il est insaisissable avec son air mutin
Pour celui qui cherche à le comprendre au matin
Mais c'est avec l'esprit éveillé qu'il se livre
A ceux qui n'ont pas peur tôt ou tard de le vivre
Il peut emporter tout ce qui sur son passage
Se dresse tel un mur masquant le paysage
Car il n'est pas de nom pour parler de sa terre
Au delà des contrées dépourvues de frontière
Il m'accorde du temps même si j'en ai peu
Car l'espoir chaque jour qui se meurt en mes yeux
Traduit mon impatience au risque de commettre
Les peines et les maux que nul ne veut connaitre
Pour enfin ma chance saisir d'une main ferme
Je cherche dans l'amour ce qui mettrait un terme
A la longue agonie que mon passé entraine
Dans mon sillage et qui aujourd'hui se déchaine
Si un jour je parviens des doigts à effleurer
Sa trainée fugitive indicible à pleurer
Je connaitrai alors un instant la saveur
Inouïe que les gens riches et amateurs
Gardent jalousement mais que leurs yeux trahissent
Lorsque l'on aperçoit briller lors des prémisses
Des larmes sur leurs joues de ce bonheur volage
Qui sait combler les vies sitôt qu'on le partage
Sait-il que tout autours de nous serait plus simple
Si le sens de son nom était pris pour exemple
Il est une illusion définit sans clarté
Qui semble un peu lointain tenu en aparté
Dans ce monde guidé par des valeurs marchandes
Où l'on peut obtenir ce qu'on veut sur commande
Les hommes n'ont parfois plus la réalité
Bien prise entre les mains perdant leur liberté
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