J'étais bien arrivé en fin d'enfance
Enfin on repartait encore de France
Pour de nouvelles contrées
Enfin pour l'étranger.
Dés que l'on posa le pied
L'on remarqua ce climat entier
Ce paysage dépaysé
Ce soleil, cette chaleur acharnée
On marcha lentement
On s'offrit juste le temps
On ne faisait qu'avancer
En passant chaque formalité
Papier de vaccination
Et tout ce qu'il y a de relations
Encore le passeport et le billet
Puis s'il vous plaît, veillez avancer.
En attendant les bagages
Ils se ressemblaient tous
Après avoir passé huit heures dans les nuages
Je retrouvais ce qui était à nous
Puis on parti de l'aéroport
Et là de suite, je vis, en étant dehors
Que c'était toute une autre vie
La chaleur fut présente
Pour ne pas dire écrasante
Il paraît que les flamboyants paraissent
Lorsque les blancs, tout simplement stressent
C'était bien vrai
Lors de la saison sèche
Sous la couleur rouge de mes paupières
J'hésitai à tomber en arrière
Nous sommes restés quatre ans à Niamey
J'avais dans un arbre, une cabane rêvée
Faite en canisse et en bois
De dedans, chaque détail je le vois !
Même au-delà de la maison
Vers de plus amples horizons
Je me découvrai une grande passion
Que pouvait être, les caméléons
On était dans le Sahel
Là où il a du sable à la pelle
La misère aussi y est omniprésente
Dure réalité en étant, conscient et enfant.
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je m'aperçois ne pas être la seule avec la nostalgie de l'Afrique, bel écrit, bravo. | |
MAZBRI |
quel pays tu as fait ? | |
colas |
la Guinée Conakry, là j'y suis retournée quinze jours, je suis rentrée Lundi, ressourcée certes mais très triste de quitter à nouveau mes amis et ce pays ! | |
MAZBRI |
ah je connais bien conakry beau pays et la mer le top ! | |
colas |
au fait si tu aimed l'Afrique je te conseille en Afrique 2000 | |
colas |
Merci à toi, tu connais Conakry alors ? | |
MAZBRI |
oui j'y étais en 1997 si mes souvenirs sont bons | |
colas |
Beau poème, colas. On sent toute ta nostalgie et en même temps les soucis du pays. | |
Nighty |
beau pays très certainement mais malheureusement avec un peuple qui souffre. | |
MAZBRI |
je souffre d'autant plus à voir maintenant les africains avoir du mépris en vers eux comme les europeens au lieu de la solidarité et ouverture de conscience que j'ai connu enfant au pays c'est sur les problèmes du pays sont graves mais leur vraie force était bien leur philosophie et ouverture d'esprit et simplicité telles que les fatalités comme ils disaient avant ! ps : tout pour l'Arique aucuns amour pour le fric vivre libre ou libre de vivre merci à tous ! |
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colas |
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