La mer houleuse du flux déchaîné
assommait le récif du violent écume
le ciel engagé de tourment acharné
verse les trombes que déluge assume.
Le fameux navire chavire à tout vent
des mats accablés et des cordes de torpeur
la cadence démesurée du souffle violent
désarme les matelots et installe la terreur.
Mon coeur balancé entre flots...retombe
le cauchemar réveille le périlleux sursaut
à ton départ au large...ma force succombe
entre éclair et tonnerre...ma vie d'assaut.
De ma terrasse, j'attends le fil d'aurore...
l'appel du muezen à travers les craintes me mène
vers le ciel mon oraison se fait sonore...
l'espoir de célébrer le retour du héros indemne.
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Écrit par coeur.de.saphir
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Catégorie : Triste
Publié le 07/03/2013
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Commentaires
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Posté le 07/03/2013 à 17:04:27
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Ce drame de l'attente du Marin. Très joli |
Naoned  |
Posté le 07/03/2013 à 17:24:36
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de ma terrasse le fil d'aurore merveilleux..suis né moi aussi dans un port de pêche et je voyais partir au petit matin les bateaux emportant mes rêves et mes angoisses |
amnous  |
Posté le 07/03/2013 à 18:27:31
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Très forte émotion que d'imaginer les chalutiers en pleine tempête avec les hommes luttant à leur mesure contre l'océan. |
TANGO  |
Posté le 08/03/2013 à 13:55:00
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"C'est pas l'homme qui prend la mer, c'est la mer qui prend l'homme" disait Renaud. Ton poème en est un bel exemple ! |
| Nighty |