La nuit cauchemardesque n'a que trop duré,
ton abus nocif sur mes rêves, fait déluge,
la hantise des tracas despotiques a ainsi perduré,
comme poussière, sur les nuages, je cherche refuge.

Je cherche refuge...une nouvelle destination,
pour mes sentiments, pour mon état d'esprit,
les fers aux poignets saignants, loi des sanctions,
du fardeau d'esclavage, je me suis affranchie.

De ma jeunesse, j'ai payé ta vilaine conduite,
mon sursaut, ma délivrance, n'était pas fortuite
les chaînes de servitude brisées, pulvérisées,
souffrance dénoncée, sentence rendue.

J'ôte ma peau de misérable dominée,
le statut de femme humiliée, assujettie,
se trouve banni, proscrit, prohibé,
je t'informe au cas où tu l'aurais ignoré.

Les eaux du torrent rincent la vitre accablée,
l'âme pétrifiée...de ses nœuds se défait,
regard d'acier et aile de l'épervier,
dans ta prison, a germé ma liberté.

De mes profondeurs jaillit mon énergie,
le nouveau départ inaugure ma destinée,
Je m'en vais...de tes maux, guérie,
le cœur serein, les systoles cadencées,
pulsions rythmées en vitale synergie.

Sous le soleil... je vais crier : Liberté !!