C'est les yeux suturés, explosant mes paupières, repoussant la lumière qui s'immisce dans les plis.
C'est la gorge nouée, et retenant les vents, comme tremblent autant d'histoires brûlées.
Et c'est au grand soleil qui ne sait plus m'éblouir que je gerce mon sourire pour ne plus le changer.
Pourquoi donc forcer mes traits à se détendre... Pour des masques déments.
Pourquoi continuer de tant vouloir me tendre, pour n'avoir rien de bon ?
J'avais juste demandé, et l'idéal m'y oblige, à vivre comme je le sens.
L'esprit mal obturé, exposé aux misères, remboursant les hiers d'une conscience étouffée,
C'est la langue déliée que j'éclabousserai d'encre les navires aux lourdes ancres feignants d'être essouflées.
Mais c'est les sens à l'air, souffrant comme l'asphyxié mais plus vivant que jamais, que je cesserai de plaire.
Pourquoi donc me forcer à détendre des dieux, sur leurs grands trônes blancs ?
Pourquoi ne pas gagner au mépris de ces vieux, le sourire d'un enfant qui lui n'avait demandé, et la vie l'y oblige, qu'à vivre correctement.
Écrit par cocoboys@hotmail.fr
Que les femmes me pardonnent de n'être fait pour elle,
D'être comme un nuage qui recherche son ciel De n'être qu'un navire toujours à la détresse, Et cette envie de fuir de ceux qui sont en laisse ... Catégorie : Triste
Publié le 14/06/2012
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C'est très fort, mec ! | |
eco-blanchiment |
Superbe, j'ai vraiment accroché, ce poème a une douleur et une colère qui peuvent briser le coeur. Très beau, sincèrement. |
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Liberty |