A côte d'un matelas
Un homme est allongé,
La tête appuyée contre le sol
Comme si un train venait
Et allait briser les pensées de verres
Qui le tourmente,
Il pense à des vers
Le retour des malicieux,
Il les attends d'un pied à casser une table
Prêt à les cracher d'un rayon bleu
Coulant d'une cascade trop...
Il ne sait plus mais le train,
Lui est à quai, il dort
C'est une nuit calme,
Elle réclame le silence
Dans le plus grand des fracas,
Des cries des voix,
Cette nuit en intermittence
Somnambulisme ou narcolepsie
Le calme l'a réveillé
Dans la solitude la plus plate
Inquiétante mégère du temps
Il réfléchit à ce qui est
Pour ne pas perdre demain
Mais qu'importe
La solitude lui fracasse le crâne
Muse et démon elle le rend fou
D'une folie triste
Personne ne la voit
Une tristesse seul est folle
Qu'importe les voix
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Cher clofo, c'est le drame du poète que vous peignez là, j'ai l'impression. Le songe mi-obscur, mi-volontaire, qui ouvre la voie à l'inspiration... et qu'il ne faut pas laisser échapper. Votre poème coule de source, émaillé d'images suggestives. Bonne continuation, ami poète ! |
jacou  |
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Merci clofo pour ce puissant poème. Vous décrivez fort bien la force destructive de la folie, tapie dans l'ombre de la solitude. La structure irrégulière que vous donnez à vos vers renforce cette idée de folie latente, d'un être solitaire qui se cherche sans se trouver. J'aime particulièrement ce vers : "Le calme l'a réveillé", qui représente si bien l'état psychique dans lequel peut, j'imagine, se trouver un être au seuil de la démence. Bien à vous. |
| Florent |
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merci Jacou pour votre commentaire et c’est belle et bien le drame du poète tout démarche artistique ne s'eloigne guère de la folie ou de la schizophrénie et merci à vous aussi Florent la lecture que vous faite de mon poème est éclairer et me touche beaucoup merci amitié à vous deux |
| clofo |