Les battements de tissus de femmes
font trembler ces hommes qui pavanent
ces femmes dont les tissus se ferment
sur les hanches les seins et les cernes
ces brunes dont le vent fait vibrer les yeux
pleurent le silence qui brule en leur creux
assises ou debout regardant droit devant
puissantes et belles leur sourires cachés
crient à l'unisson aux pas cadencés
d'amour de haine de beauté, mais quand
par mégarde leur peau d'un aperçu
se laissent regarder par un inconnu
le temps arrêté, l'espace d'une seconde
leur sourires cachés resplendissent au monde
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