Lui qui n'est qu'abstrait,
assignant sa marche dans le temps,
voguant dans les limbes de nos pensées,
enfui au plus profond de nos tourments,
se prônant comme une liberté,

tourmentant les hommes dans leur passé,
faisant abstraction de toute méfiance,
rendant rêveur les ignorants abusés,
plonge ces abusés dans la souffrance,
apportant sa seule vérité,

engendrant la nostalgie,
nous plongeant dans le plus grand des voyages,
s'écrivant sur les pages du temps comme une poésie,
s'imprégnant du souvenir des âges,
apportant réconfort et mélancolie,

faisant palpiter nos coeurs,
dans un étreint de mélodie,
accordant comme seul répit pleur et douleur,
nous accompagnant jusqu'à la fin de nos vies,
pour se rappeler à jamais de notre bonheur,

arrondissant les angles de la vie,
perdant les hommes dans ce néant;
malmenant la poésie des soucis,
apportant réflexion au changement;
restant jusqu'à la dernière page de nos écrits,

lui qui renforce nos vies,
nous faisant errer dans nos pensées,
seule solution des soucis,
changeant les hommes pour les forger,
un temps qui n'est que l'infini de l'oubli.