Ses longs cheveux bouclés à la douceur de laine
Tombent sur ses épaules ou volent galamment.
Nul ne peut la croiser sans se rêver amant
De cette beauté pure au doux prénom d'Hélène.
Venue d'on ne sait où, elle vit au village,
Chez un homme lettré, un vétuste imprimeur.
Elle a su, paraît-t-il, obtenir du logeur
Qu'il taise d'où provient son si parfait visage.
Elle sait en secret le ravage en les cœurs
De ses concitoyens à la jambe légère
Qui lorgnent ses attraits sans craindre leur mégère
Mais nient l'intérêt en l'alcôve par peur.
On ne sait ce qu'elle fait ni de quoi elle vit
Mais son charmant plumage est muet, sans ramage.
Mes mâles congénères en ont alors l'image
De la femme parfaite, atours et point d'avis.
Je la règle en espèces et lui offre le lieu
Où elle aime monsieur ou dame à convenance.
On me dit maquereau, j'offre une permanence
Aux désirs en errance en éludant l'adieu.
Écrit par chriseline
Emoi des mots
Catégorie : Divers
Publié le 19/09/2013
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Une poésie fort élégante et raffinée ! | |
Marouette |
Merci Marouette, au plaisir | |
chriseline |