Je te regarde et ne peux que voir dans tes yeux
Des doutes, des questions, des incompréhensions :
Quelle est ta destinée, n'est-ce que tourbillons
De sentiments, de peurs, ta vie est-elle un jeu ?
Parfois tu m'exaspères et parfois tu souris
Selon que tu comprends ou non ce que je dis.
L'envie d'embrasser le dispute à la haine
Un chaud froid mais jamais de tiédeur dans mes veines.
Je ne supporte pas que tu me fixes ainsi
Que tu sondes mon âme en cherchant dans mes yeux
Les réponses auxquelles, apparemment pour eux,
Les autres n'ont accès, pour ceux qui s'en soucient.
Là ma colère monte et je peine à tenir
Ma langue ou bien mes poings ; et c'est à cet instant
Que naît narquois sur toi ce sourire béant.
C'en est trop et je crache, l'écume doit jaillir !
Il ne me reste plus qu'à sécher le miroir.
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Écrit par chriseline
Emoi des mots
Catégorie : Divers
Publié le 04/09/2013
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L'aspect du miroir, on ne reflète pas la même chose sur un miroir le profil ou la face de ce qu'on voit est inversé ce n'est pas le même, j'ai aimé le fond et la forme, merci du partage. |
rebecca  |
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:-) Bonjour, Chriseline! Voilà qui me paraît excellent; sauf, sans doute dû à une erreur de frappe, le 7ème vers imparfait (le seul): ne serait-ce pas "L'envie de t'embrasser le dispute à la haine" que vous souhaitiez écrire? Et bravo pour la chute! |
Mokolo  |
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Merci chère Ingénue de ton aimable mot : c'est, ma foi ou tant mieux, la seule vision que l'on a de son soi, je crois. Merci aussi à toi, Mokolo, jongleur de beaux mots, pour ton appréciation ; je me suis permis d'user de l'arme fatale - à mauvais escient ? - qu'est la diérèse sur "envie" pour imaginer m'être heureusement assouvi de mon désir d'alexandrin. |
| chriseline |