La température fait monter le mercure,
La touffeur est partout, dans la moiteur on baigne,
Le ciel soudain se couvre alors que le chaud règne
Eole prend ses airs, l'azur devient obscur.
Du blanc ils muent au noir ces nuages soldats
Aux ordres obéissant du Général Orage.
Orage au désespoir des plus douces images
De calme, de quiétud' brisées par leur fracas.
Le ciel zébré d'éclairs, aveuglantes lumières
Semble être déchiré, haché de toutes parts
Et si soudainement, sans vraiment crier "Gare !"
De furieux flots affluent et noient de leur puissance
Humains, bêtes, semences, et dérèglent les sens.
Invisible ennemi, vainqueur de cette guerre.
Écrit par chriseline
Emoi des mots
Catégorie : Divers
Publié le 17/08/2013
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Commentaires
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Posté le 17/08/2013 à 17:16:42
Le sonnet est sympa, mais je trouve que le début ne vaut pas la fin. Mais sur les tercets, de bonnes sonorités et un bon rythme rattrapent tout, j'adhère ! | |
Coccinelleamoustaches |
Posté le 17/08/2013 à 17:45:23
Moi je le trouve superbe ce poème : "les flots furieux affluent" etc. Donc bravo cent pour cent même si moi j'adore les orages, (voir mon poème souvenir souvenir). Continuez de nous charmer |
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flipote |
Posté le 18/08/2013 à 20:18:39
D'accord avec toi, coccinelle, les sonorités sont un peu dures dans les quatrains et s'adoucissent : il eût été plus avisé de faire le contraire pour amener l'orage. Merci de ton avis sincère qui va sûrement m'aider à mieux faire ;-) Merci flipote, je les adore aussi :-) ils me donnent l'impression de laver les impuretés qui traînent (au "propre" comme au figuré!) |
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chriseline |
Posté le 18/08/2013 à 20:50:45
J'ai eu longtemps une douce chienne qui en avait une peur terrible quand un orage se déchaînait elle venait mettre sa patte sur mon bras comme à chaque fois qu'elle me demandait quelque chose douce petite Nonoche, innocente petite elle me croyait capable d'arrêter ça ! | |
flipote |