Une ferme perdue dans sa rude montagne,
Une terre arpentée des années durant,
Des centaines de bêtes ont occupé son temps,
Grand-père, ce surhomme, tout en douceur et poigne.
Le bras de ses chemises éternellement roulé,
Le pantalon usé du labeur quotidien,
Les godillots vieillis des efforts du terrien
Et toutes ces saisons passées l'ont façonné.
Ses mains ont gardé trace du travail incessant,
Son visage est taillé par le sculpteur de temps,
Ses rides des sillons où se comptent les ans,
Sa sagesse est immense, sa science à tout s'étend.
Mes mains ont souvenir de la chaleur des siennes
Sèches et burinées mais si douces pourtant.
L'odeur de son visage, moustache et cheveux blancs
D'une neige éternelle comme noire est l'ébène.
Son alpe est son royaume, couronné d'un chapeau
Il est son propre maître, et Dieu est son vassal.
Avoir connu cet homme simplement colossal
A l'école de sa vie, j'ai endurci ma peau.
Ces quelques mots pour toi, Grand-Père mon héros
Je t'ai tellement aimé, je serai ton héraut.
Écrit par chriseline
Emoi des mots
Catégorie : Amour
Publié le 10/09/2013
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Le fond vaut la forme ! le poème me séduit ! Grand-père tu peux être fier ! | |
Abdel |
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chriseline |