Le galbe de tes seins, les courbes de tes hanches
Mes désirs et la soif de tous mes sens étanchent:

La vue est le premier ayant le privilège
Des beautés de ton corps en mirer le cortège;
Par bonheur vie ou dieux nous en ont offert deux
Qui sans secret t'admirent, ah ! bienheureux mes yeux.

Ensuite c'est confus mais mettons-y bon ordre,
On aura bien le temps pour dans ce beau fruit mordre...

Le goût est, comment dire ? Sans abus, un nectar.
Déguster tes lèvres ne souffre aucun retard,
Et induit l'immédiate addiction : "j'veux ma dose !"
Aaaaaah ! Ta langue et la mienne en parfaite symbiose !

Le toucher... quel sujet ! J'ai souvent l'impression
De n'avoir pas assez de mes dix trublions
Pour explorer ton corps qui haut et fort réclame
Qu'on lui donn' le plaisir et ravive sa flamme...

L'odorat quant à lui se délecte à l'envi
Des effluves de toi sagement enfouies
Que nos tendres caresses ont l'art d'exacerber,
Ces parfums du désir impatients d'exploser.

Et puis oui, mon ouïe oh oui ! se réjouit
D'entendre tes mots doux mais aussi l'hallali,
Tes suppliques pour que le point d'orgue s'annonce
De cette partition. Boum ! les coups de semonce !

Il n'est plus de secret, après la jouissance
Le cheveu en bataille, victoire de nos sens !