Quand t'es petit, grand tu veux devenir, la vie
Parait longue, jamais terminée.
Ta communion, obligé, tradition, les mères cathos,
Les pères eux, direction bistrot.
Moi, pas très rassuré, belle cérémonie, tout de blanc vêtu,
Belle montre en cadeau.
Pressé d'arriver au certif', encore plus loin dans la vie,
Pressé tel, un oiseau.
Passe la vie, un fleuve pas toujours tranquille,
Mariages, enfants, cadeaux.
Passe le temps, joies et peines, ton père s'en va,
Tu sens les emmerdes arriver.
Les anciens un par un, disparaissent, pu envie de vieillir,
Ben oui, point final exister.
Motivation en déclin sur le vélo, des excuses,
Pluie, froid, fatigue, vieillesse.
Pas vraiment vieux, signaux passent à l'orange,
La faucheuse te caresse.
Temps des douleurs se pointe, vésicule, genoux,
Épaules, ça va coincer.
C'te putain de vie qui te paraissait sans fin,
Commence à changer de braquet.
Ce qui y a de beau, avec la vie, autres activités
Tu peux pratiquer, peintures,
Ecriture peut-être, mais là compliqué, sacré boulot,
Y a des pointures.
Alors, faut t'adapter, fais du mieux que tu peux,
Profite, suis ta destinée.
Laisse de côté, ceux qui te pourrissent la vie,
Date de péremption entamée.
Ta vie, si longue te paraissait, bien courte elle est,
Chaque seconde, de l'or en barre.
Ainsi va la vie
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