Zarzis, les uns, beaucoup l'aiment, d'autres moins, mais personne indifférent.
C'est le sud, le désert pas loin, c'est pas Djerba pourtant pas loin, sentiments.
Tiraillés entre passé et modernité, les vieux, dominos, les jeunes sur le net.
Zarzis, pour un européen, compliqué ça peut paraître, y a pas de jardinet,
Y a ceux qui l‘aiment, qui vivent, respirent Zarzis, ses cafés, noirs de monde.
Ses taxis jaunes, y en a dans tous les sens, bécanes, pétrolettes moribondes.
Nous les résidents on aime ça, no stress, j'adore l' quartier, la grande bleue.
Prés de la mosquée, y a Saddok l'épicier, et l'pompiste local vivent un peu.
Les anciens tous là, dans leur djelaba enfermés, autour du thé, sur le sol assis.
Plusieurs fois par jour, on te salue, salem, bonjour, labesse, ça va ? des amis.
Pas de resto du cœur, mais personne ne laissera, un voisin, un ami avoir faim.
Et y a les touristes, ceux qui disent faire le tour du monde, en club, les copains.
Ceux là connaissent Zarzis, c'est écrit en grand à l'aéroport !après dans le bus.
Direction l'hôtel, là c'est vrai, bien ! tout compris, boire à volonté, mortibus.
Arrivés tout blanc, une semaine pour devenir marron, alors transat et piscine.
La danse du canard, si trop de cagnard, ou dromadaire, sur la plage voisine.
Pour nous, facile à reconnaitre, les seuls qui jamais te disent un p'tit bonjour.
Repartiront marron, iront dans d'autres pays, transat, piscine, bons séjours.
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Sont cons ces touristes ! | |
Moi80 |