Entrelacés de ficelles tourbillonnes
Dans une danse bohémienne frétillante
Où la ruelle contrôle la virtuosité,
Les acrobates exécutent une valse mendiante,
La monnaie étant leur emprise folichonne.
Sous l'influence du rythme examiné,
Les comédiens font leur devoir anodin.
La fausseté est la genèse de leurs impulsions.
Pauvres spectateurs sans valeur devant ces gredins !
Ils semblent souverains dans leur course troublée.
Jusqu'au dernier tapement de pieds,
Les baladins conformes suivront la ronde,
Monopolisés par leur image glorifiée.
L'odeur perpétuelle de la liberté nauséabonde.
Inversement, l'auditoire, sans repère, galopera
Entre les manigances exagérées
Pour atteindre paisiblement le Nirvana,
Au cours d'une douce mélodie dépoussiérée.
Écrit par cacophonie
L'âme fissurée cherche l'éternelle noirceur.
Catégorie : Divers
Publié le 09/07/2013
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Commentaires
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Posté le 09/07/2013 à 07:46:43
"Les baladins qui serpentent les routes, que sont-ils donc parmi les champs de blé, des vagabonds ou des dieux en déroute, ils n'ont que leur chanson pour seul trésor" C'est ma maman qui me chantait cela quand j'étais petite. Ton poème m'y a fait penser, sauf qu'il est plus en bémol, par exemple quand tu écris "... l'odeur perpétuelle de la liberté nauséabonde". Ce vers m'interpelle, je ne le comprends pas bien... | |
Marouette |
Posté le 09/07/2013 à 08:12:26
Moi non plus et il choque dommage tu as du talent | |
flipote |
Posté le 09/07/2013 à 08:18:17
Si les "fils du vent" te dérangent évite les ! À la relecture c'est moi qui, perçoit une odeur franchement nauséabonde celle d'une vieille haine, bien connue depuis des lustres pour les êtres trop libres |
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flipote |
Posté le 10/07/2013 à 19:38:22