Quand la brise court son visage
Comme elle nettoie de grands rivages
Ses yeux se brouillent d'embruns épars
Sur ses joues devenues rivière.
Le ciel triste ne calme personne
Pas même ces grands flots malheureux
Ancrés dans ces pauvres prunelles
Lorsque l'océan passe à l'aveu.
Dans la brise elle cherche la voile,
Du blanc perdu dans ce vaste noir.
Mais le ciel n'est plus qu'un mauvais drap,
Un linceul posé sur son espoir.
Il est parti happé par l'élan.
Dans son regard elle y naufrage.
Noyée par ses pleurs indomptables
Elle retrouve l'homme du grand bleu.
Écrit par caballero
o temps suspends ton vol, et vous heures suspendez votre cours, laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours
Catégorie : Triste
Publié le 08/06/2010
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Commentaires
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Posté le 08/06/2010 à 21:50:42
très beaux vers habités par le vent et les effluves iodées | |
flipote |
Posté le 10/06/2010 à 01:16:22
Magnifique ton écrit ! Je le redécouvre avec plaisir. Merci pour ce beau partage ami bordelais si mes souvenirs sont bons. DoucePlume des PO | |
DoucePlume |