A jeun
J'ai suivi des pas, qui me menaient vers une contrée,
Qui pour moi n'était autre que l'inconnu,
Afin de pouvoir rêver puis refermer
L'infâme plaie de mes jours corrompus.
Mon cœur vif de sang pur, volcan d'émotion sans cratère,
Ne pouvait à travers ce linceul d'amour
Guérir de ses blessures, entrailles de cet enfer sans recours.
Le voici qui coule, il n'est plus que flot de misère.
Mère patrie de mes sentiments,
J'ai pu enfin retrouver l'existence
De ce qui perdu m'était plus que chère,
Et m'enrôlait dans de multiples chimères.
Seulement voilà, la vie tourne
Mais l'amour n'a de double sens.
Ce n'est pas grave, de ces vers tu en es l'essence,
Car à jeun de passion, il me reste encore tes contours.
Roland xavier
Écrit par caballero
o temps suspends ton vol, et vous heures suspendez votre cours, laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours
Catégorie : Amour
Publié le 09/07/2007
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