La rue, cette rue où tout le monde passe,
Où l'homme chaque jour s'assoit pour une tasse.
Combien de regard sur elle se sont posés,
Non pas cette belle tasse chaude de café,
Mais cette femme qui tend une petite soucoupe souillée ?
Alors fiers ou honteux, ils passent, l'intégrant dans un décor…
Mais cette femme tend une pancarte qu'un poète, de ses yeux, dévore !
Alors de son regard songeur, il contemple « demain ça pourrait vous arriver!»
De sa poche, il ne peut tirer qu'une petite pièce, mais de sa main
Le voilà relevant cette dame qu'un sourire vient éblouir.
« Merci monsieur, pour votre soutien ! »
Son visage devint tendre, ses yeux, s'éclaircirent.
Vous exclue ? Non, vous êtes bien plus angélique
Que cette rue, et ceux qui vous rejettent comme un moustique !
Écrit par caballero
o temps suspends ton vol, et vous heures suspendez votre cours, laissez nous savourer les rapides délices des plus beaux de nos jours
Catégorie : Amitié
Publié le 02/11/2007
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Joli poème, caballero ! | |
Alexandre-glaucos |
nan moi c caballero thierry! lol | |
caballero |
Je dirai qu’il y a là un joli décor, tu as su rendre cette rue si féérique malgré elle. J’aime beaucoup la dernière strophe, je l’ai relue deux fois pour apprécier ce joli tableau. Beau poème. | |
MASTAHA |
Magnifique... | |
pichounne |