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Pour qui aime la sagesse et la peau parchemin
Les rides de la vie sont d'infinis dessins.
Elles tracent notre avenir suivant sillons lointains,
Et guident nos envies tout au long des chemins.
Sagesse des anciens, douceurs de nos provinces
Le temps s'enfuit au loin gardant en nos mémoires.
Le nom de nos aïeux, la douceur de ces soirs
Qui nous voyaient assis autour des patriaches.
De leurs yeux pétillants, au creux des sillons noirs,
De leurs mains noueuses enluminées de taches,
Ils allumaient le feu de devoir de mémoire,
Transmette à leurs enfants le puit de leur savoir.
Ils savaient les saisons, leurs mains s'en souvenaient.
Parlaient avec passion de leurs amours passés,
Revivaient dans le soir l'ardeur de l'être aimé,
Leur versaient une larme en guise d'au revoir.
Au creux de leurs bras noueux autrefois si solides,
Reposait un instant leur descendance fragile,
D'une main un peu rêche, d'un sourire doux et rude,
Ils caressaient l'envie d'élever vers les cieux,
Celui qui par son sang poursuivrait leur chemin,
Ils restent la sagesse, ils demeurent nos passés.
Sachant, en les aimant, honorer leur mémoire.
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