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Il faut chercher l'empreinte de ses pas entre les pavés.
Toujours en éveil, pêcher dans les regards térébrants qui planent sur Istiqlal, le souvenir fragile de sa rencontre. Imaginer ses soupirs s'éparpillant sur le Bosphore. Démêler son parfum, pourtant inconnu, de mille et mille effluves anisées. Une course au fantôme.
Ah Pygmalion, mythomane épique, auprès de toi Ulysse est un peintre fidèle! As-tu seulement jamais cru à ton pouvoir créateur, tes dons de démiurge, tes mains géniales? Quand la glaise fut modelée en une journée divine, tu taillas ton marbre en un mol après-midi? En vérité, engendras-tu seulement une pâle figure dans le roc?
Tu n'étais pas que Galatée te rêvait déjà; fantaisie d'un fantasme, ta vie ne tient qu'au fil de nylon tendu entre ce pont et la mer, immense.
Oublie ta mère chimère, et contemple plutôt Byzance: vois les étranges minarets essayer d'attraper le ciel, comme toi, sans hameçon.
Écrit par brunoejemert
Le matin, je ne mange pas, je pense à toi
A midi, je ne mange pas, je pense à toi Le soir, je ne mange pas, je pense à toi La nuit, je ne dors pas: j'ai faim. Catégorie : Amour
Publié le 09/10/2015
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