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Les deux pieds sous la table en formica de la cuisine
La tête dévissée vers la fenêtre, plein sud
Mon visage boit la distance jusqu'au bleu
Où paresse une lumière froide, brûlante,
Qui vient épingler les meubles fuyant.
Plus rien n'osera jamais bouger, je crois.
En se concentrant, on entendrait les concertations intimes
Du néant, avec lui-même, à l'aube de tout,
A quelques instants de la création de Dieu.
Je n'entends que l'horloge suspendue au mur
M'insulter; je la sens agiter ses moignons d'aiguille
Comme un vétérant dément annonçant l'Apocalypse.
On sonne. Espérons que c'est le ciel qui vient me promouvoir
Nuage
Écrit par brunoejemert
Le matin, je ne mange pas, je pense à toi
A midi, je ne mange pas, je pense à toi Le soir, je ne mange pas, je pense à toi La nuit, je ne dors pas: j'ai faim. Catégorie : Amitié
Publié le 18/01/2015
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Commentaires
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Posté le 20/01/2015 à 09:00:22
sublime* | |
MARIE L. |