Ses longues tiges froides me répulsent dans la terre
Elles me perforent le cœur de leurs pointes affilées
Délestent ma vie, changée par leurs multiples calvaires
Secouant les sombres cieux de mes pensées affolées
De par sa vision d'un paradis céleste
Moi, pauvre pécheresse
Je me désiste à cette vision grotesque
Qui régit le monde de mes envies modestes
Son odeur revient à la charge
Soufflant la douce mélodie du bonheur
Provoquant tel un outrage
La mélancolie de mon pauvre cœur
Le vent passe son chemin
Libérant la charge retenue
Sur mon âme étain
De ses charbons ardents contenus
Le mal rebrousse le temps
Calomniant mes espoirs déchus
Proférant l'absurdité de mon contentement
Par ses piètres paroles déjà perçues
Sa cage dorée de malice emprisonne ma joie
Je rage sans comprendre pourquoi il m'afflige
De furieux regards qui transpercent mon chez-moi
De ses angles propices à l'oubli que je corrige
Écrit par bonne chance
ne jamais baisser les bras !
Catégorie : Divers
Publié le 19/08/2006
|
Poème Précédent | Poème Suivant |
Divers à découvrir... | Poèmes de bonne chance au hasard |
Annonces Google |