quand la tristesse retire ses pleurs
jusqu'aux rochers de ma passion
j'ai des embruns au fond de l'âme
le cœur serré par les sanglots
les rires glissent sur les galets
de la mer noir des sentiments
j'entends vibrer le violoncelle
dans le ciel gris de mes tourments
la salle d'attente de mes désirs
est encombrée par mes pas lents
au défilé des chrysanthèmes
je vois mon cœur dans le désert
les papillons de nos regards
dansent l'amour qui vient s'échouer
il bat encore sous son linceul
je masse son corps pour le sauver
les violons morts de nos ivresses
vibrent au loin à la dérive
dans le cortège qui suit nos larmes
une étincelle brille dans nos yeux
le ciel s'étire le jour remonte
nos mains se trouvent dans la marée
nos vies s'entrouvrent dans les rayons
le mouvement est éternel
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