Le visage éteint, doublement blême
La mine grise, l'air maussade
Le cœur ne battant plus la chamade,
La démarche trébuchante, l'allure flemme
La souffrance l'a coiffé de son diadème
Tu l'as compris, je te raconte un malade
Ce pauvre que le mal a arrosé par rasades
De son venin, malgré sa nature abstème
Cédant à l'ivresse de ces déchirantes atrocités
Faible proie, que l'infection dévore avec voracité
Affliction et solitude l'accompagnent en tandem
La faucheuse l'invite pour une balade
Son corps marque l'inacceptation par saccades
Au ciel, un ange entama déjà son requiem.
barateur
le 28/10/2017
Écrit par barateur
L’alphabet fut l'origine de toutes les connaissances de l'homme et de toutes ses sottises. Voltaire (1694-1778)
Catégorie : Triste
Publié le 16/07/2018
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Commentaires
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Posté le 16/07/2018 à 13:15:05
Merci pour cette agonie déchirante J'aime lire des poèmes sombres |
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Zigzag |
Posté le 16/07/2018 à 13:28:10
Merci à vous, ayons une pensée à tous les malades où qu'ils soient, chez eux ou sur les lits d’hôpitaux...bon rétablissement à tous! | |
barateur |
Posté le 16/07/2018 à 15:05:25
L'agonie est decrite avec un affligeante réalité...nous pensons à nos proches et amis malades en leur souhaitant prompt rétablissement. .merci pour ce bel écrit Barateur ! | |
Yuba |
Posté le 16/07/2018 à 19:14:20
J'aime ce poème qui ne cache rien. Dur dur. Bravo | |
feuille_au_vent |
Posté le 16/07/2018 à 21:16:37
Merci infiniment yubanca, hélas la vie n'est pas faite que de rose, Amitiés! | |
barateur |
Posté le 16/07/2018 à 21:18:56
Merci beaucoup, Feuille_au_vent, oui il ne faut rien cacher, car une demi-vérité est un mensonge ! Mes amitiés. | |
barateur |
Commentaires
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