Quand tu te tais à l'horizon du dernier nuage,
C'est une balafre dans un drôle de paysage,
Que je t'ai envoyé après avoir écrit,
Ses formes et ses contours dessinés comme un récit,
C'est sur une ville entière que la lumière s'éteint,
Privée de ses étincelles et de ses gardiens,
Comme finissent par disparaître ces vieux clichés,
Qui ne vivent que le temps d'un flash oublié,
Et je reste sur une bien triste plage,
Où danse le fantôme d'un autre âge,
Qui se retourne et d'un regard me dit,
Que je ne suis pas à ma place ici,
Alors je me lève et d'une main,
J'essaye de l'attraper, l'air de rien,
Et dans une étreinte je lui donne un baiser,
Qu'il me rend avant de s'en aller...
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Commentaires
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Posté le 13/01/2007 à 12:26:39
Magnifique | |
Mider |
Posté le 30/06/2011 à 17:32:28
très beau | |
delinda27 |
Posté le 20/02/2013 à 06:37:29
Délicieux, délicat souffle de poésie, si grave et mélancolique. | |
flipote |