Une foule marche d'un pas lent,
Vers une maison aux hautes vitres,
Dont les murs marqués par le temps,
Respirent une musique mélancolique,
Rythmée par le battement régulier,
D'une porte trop souvent poussée,
A l'intérieur traine un autel,
Recouvert d'un drap blanc,
Destiné aux nouveaux rituels,
Trop proches de ceux d'antan,
S'élève alors la plainte d'un étranger,
Aux pieds et mains cloués,
Son corps décharné et sa tête,
Baissée sont les signes d'une honte,
Face à ceux qui célèbrent,
Ce matin la joie d'une tombe,
Les bras ouverts sur nos trahisons,
Il semble demander pardon,
Mais ce Roi à la couronne d'épines,
Saltimbanque un peu rêveur,
Ne put que se rompre l'échine,
Contre le rocher de nos peurs,
Depuis, sous le poids de notre Crime,
Nous prions dans l'attente d'un signe,
Qui empêcherait l'Homme
De croquer cette maudite pomme,
Mais, ne serait-ce pas monotone,
De refuser ce que nous sommes?
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Dieu as crée l'humain parfait, mais à la tentation, poussée par le démon,l'homme devint imparfait, donc à chacun de nous de vivre le mieu possible | |
oupa |
il est magnifique ce poème.... | |
plustout |