Je veux m'arrêter déposer une fleur,
Sur le toit des villes de mes erreurs,
Comme le prêtre se penche sur la croix de son bourreau,
Je vais m'agenouiller au seuil de ces étoffes en lambeaux,
Et ramasser les débris d'une idée morte dans mes bras,
Pour s'être ouverte aux espoirs qui ne l'attendaient pas,
Je veux parsemer ce chemin qui ne mène nul part,
De pensées qui n'existent que dans le regard,
Des fous que l'on enferme au cimetière des oubliés,
Pour avoir osé crier toute leur humanité,
A une Raison qui vient tirer sa révérence,
Parce que l'on ne supporte plus sa présence,
Dans cet Ordre, je chéris les secondes que je retiens,
Car plus rien ne m'empêche de prendre ta main,
Je peux imaginer un visage qui ressemblerait au mien,
Et fermer les yeux en t'entendant venir au loin...
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"De pensées qui n'existent que dans le regard, Des fous que l'on enferme au cimetière des oubliés, Pour avoir osé crier toute leur humanité" "Et ramasser les débris d'une idée morte dans mes bras" des images fortes comme l'ensemble du texte. A lire et à relire! Bien à vous, Hysard |
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hysard |
Superbe poème, que j'ai lu et relu, les mêmes vers qu'Hysard a cité m'ont aussi interpellés ! amitiés Louann |
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louann |
Merci beaucoup :-) | |
axelle |
Même point de vue que hysard . Ton poème a un coté implacable sur ta vie .Es-tu juste avec toi-même ? Amitiés | |
TANGO |