Enfant, je me cachais le soir par pure peur
Les doigts de la nuit, froids, semblaient toucher ma chair
La palper, l'attraper, la broyer dans ses serres
Je devenais statue, figé dans ma torpeur
Les souliers des ombres, avec délectation
Approchaient bruyamment, à grands pas, de mon corps
Immobile, effrité, semblant trembler encore
Comme pour lui ôter son âme et ses passions
Et les ténèbres se partageaient mes morceaux
Pour leur festin nocturne, insensé et cruel
Je devenais viande savoureuse, assaisonnée
Par leurs mains habituées à m'offrir aux fourneaux
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Commentaires
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Posté le 09/11/2012 à 10:42:41
Pas mal, joli, effrayant. Juste une remarque. Au début c'est 'tout à coup', un peu la surprise des ténèbres, et à la fin c'est 'leurs mains habituées', ce qui sous entend que les ténèbres reviennent souvent vous voir. Je perçois cela comme un manque de cohérence, je propose "par leurs mains déterminées, inexorables. | |
Good Times Bad Times |
Posté le 09/11/2012 à 13:53:49
Je suis d'accord avec ça je vais modifier ça. Merci de la remarque. | |
arbuste |
Posté le 09/11/2012 à 19:36:17
Je vous en prie. Votre serviteur. Au plaisir de vous lire. | |
Good Times Bad Times |
Posté le 17/11/2012 à 18:13:15
Festin nocturne des ténèbres - très puissant amitiés |
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eco-blanchiment |
Posté le 08/12/2012 à 16:34:02
J'ai bien aimé :). Amitiés, E. |
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Earwen |