J'ai un monde entier caché dans ma mémoire
Des mots, des phrases, là, se promènent en moi
De sombres souvenirs, des discours dans le noir
Enfouis si profonds que j'en oublie la voix
Il m'arrive la nuit d'entendre des poèmes
Colorés du doux son d'un instrument antique
Les vers se font plus forts, sous ma chandelle blême
Apparaît un fleuve incongru, magnifique
C'est une peinture de calligraphies qui
Prend les ombres pour toile, sous mes yeux habitués
Ma plume les dessine avec rigueur depuis
Qu'elles sont apparues au dessus du papier
Ces récits, trop anciens pour en faire le conte
Datent d'un millénaire, ou bien dix, ou bien cent
Trop nombreuses histoires pour en faire le compte
Mnémosyne, merci d'un cadeau si décent
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Commentaires
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Posté le 27/10/2012 à 10:19:37
Les poètes utilisent quelques supports, peinture ou musique, faire les trois en même temps, cela paraît de plus en plus idyllique. Pétale d'oeillet. |
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rebecca |
Posté le 28/10/2012 à 02:07:34
C'est vrai, exemple : "La mort vive" de Fernand Ouellette. | |
Intruder |
Posté le 28/10/2012 à 10:49:33
Je ne connaissais pas, je le lirai. Je suis friand de nouveautés littéraires en ce moment, j'ai trop peu lu et mon esprit est comme affamé par tant d'années de jeûne. | |
arbuste |