Lorsque survient l'hiver, que le froid prend la gorge,
Suivez des yeux les âmes tirées aux cieux ;
Ces souffles empruntés pour allumer un feu :
La vie, qu'à la mort consume notre forge.
Tambour, rythme des jours, témoin de nos angoisses,
Le cœur en chef d'orchestre dirige la danse,
Un tango saccadé, se jouant de la chance,
Avec la vie - la mort - : ce sera pile ou face.
Viendra bien un moment où fatigué, lassé
- Ou s'arrêtant soudain, son temps étant passé -
Le cœur, non sans lutter, admettra son trépas.
Lors, un nuage d'âme se verra trembler.
De ces souffles perdus nous pourrons voir couler
De quoi pleurer l'humain, quel qu'il fut, qui qu'il soit
Écrit par aliasniamor
"Les tyrans ne sont grands que parce que nous sommes à genoux" E. de la Boétie.
Catégorie : Triste
Publié le 16/01/2013
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Commentaires
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Posté le 17/01/2013 à 10:11:55
Merci pour cette belle lecture que tu nous offres. Les mots sons incisifs, le souffle précis et j'aime particulièrement la dernière strophe. | |
Marouette |
Posté le 19/01/2013 à 11:04:23
Merci à toi pour ton commentaire. C'est toujours un plaisir de partager ce que l'on fait. | |
aliasniamor |