Tu avais une mine claire,
Des yeux en poussière d'étoiles!
Tes lèvres…magnifiques galaxies
Où gravitaient des mots solaires,
J'aimais regarder cette toile
Aux paysages infinis…
Je t'observais,
Perdant mon chemin
Sur tes lignes songeuses,
Dans tes cheveux s'allongent
Le voile de mon chagrin.
Je te revois, la face rieuse,
Tendre souvenir de loin…
Ton ombre est face à moi!
A peine remis de ce vide,
Ton parfum disparait…
Glacé d'effroi,
L'âme franchement livide,
Mon fil s'est déconnecté!
Pas un mot n'est assez guerrier
Pour combattre ce cafard naissant!
Pas un mot n'est assez aimant
Pour panser ma chair blessée!
Dans ce long couloir blanc
Tu t'es évaporé en fumée…
Me laissant, seul, pleurer…
A la Mort qui, jamais, ne rend.
Écrit par agahgah
Ce qui ne me tue pas me rend plus fort....
Catégorie : Triste
Publié le 10/07/2011
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Commentaires
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Posté le 10/07/2011 à 07:14:47
Un poème vraiment émouvant où les mots sont forts , poignants. Difficile de ne pas être insensible. | |
TANGO |
Posté le 11/07/2011 à 10:22:46
Oui les pertes sont difficiles à gerer émotionnellement...mais lorsque les mots sortent c'est comme un hommage à la vie au travers de la douleur!!!! Dédié à mon petit frère ..... |
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agahgah |