Que m'importe les flots,
Qu'ils aillent ou périssent.
Leur cours m'est fin délice,
Près de vous, du berceau.
Sous le pourpre oripeau
De guerroyer j'eus vice,
Or Rose à leude Lys ;
Cœur, Foi lui sont vassaux.
Ai terni habit beau
Quérant le Saint Calice.
Que n'avais-je d'indices
Mirant albâtre peau.
Des seulets sens ribauds
Que perdrix âpres jouissent
Ai tu, sans qu'âme crisse
Au succube, once maux.
Si abjure à chancir
Les hauts faits sans prémices,
C'est que sans l'artifice
Pouvons fléaux occire.
Que se meuvent les eaux
Jusqu'à ternir l'esquisse
Des restes que naquisse,
Mon âme aura rehaut
Près de vous, du berceau
Ma mie, ma mie et trisse,
Ma mie. Enchantés lices
Poignent sous votre sceau.
Écrit par acubens
Amour, tu as été mon maître, Je t'ai servi sur tous les dieux. O si je pouvais deux fois naître, Comme je te servirais mieux!
Catégorie : Amour
Publié le 07/10/2011
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Commentaires
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Posté le 07/10/2011 à 21:39:48
bonsoir acubens, je ne nie pas que cela est un bel écrit, mais la compréhension n'en est pas vraiment simple, mais je l'ai lu et relu avec attention ... amitié poétique |
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marie-ange_old2 |