Quand les soleils luisants se parent de larmes rouges
Navires infatigables des étendues brumeuses
Des vapeurs bleutées et des morves d'azur
Du cocon craquelé de cristal laineux
Si lentement – hélas – s'en vont telles des ombres,
Voiles lactescents de brume trop vite absorbés
Par la chaleur épaisse du crépuscule humide
Alors le ciel, dévoré de couleurs flamboyantes
Dans un dernier sursaut, agonise et s'enflamme
Et dans un craquement ultime l'horizon s'illumine
D'un éclair vert si bref que l'on a cru rêver
Et la contemplation de ces lueurs sublimes
Dans le coeur du poète fait monter une plainte
Dont le son déchirant rappelle le regret
Ineffable et sublime, de connaître le beau
Mais de vivre l'horreur
Écrit par aboli bibelot
Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l'Inconsolé,
Le Prince d'Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Porte le Soleil noir de la Mélancolie. Catégorie : Triste
Publié le 05/12/2012
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Commentaires
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Posté le 05/12/2012 à 14:29:30
J'aime beaucoup tes "morves d'azur". | |
Marouette |