Je peux être à l'écart, mais non absent;
solitaire et pas seul; car là devant
le coeur est un recours, un feu constant
dans la passion, toujours, et son présent.
Qui sait se trouver seul parmi les gens
se sait seul assister: car en aimant,
le souvenir de ces traits ravissants
à l'imagination il le consent.
J'ai vu la gloire et, mortelle, voilée,
j'ai pénétré la vertu infinie:
j'adore l'âme, admire la beauté.
Je ne veux récompense ni appui;
l'un serait vilenie, l'autre fatuité:
je crains bien moins le ciel, donc, que Lisi.
Francisco De Quevedo
(Hommage à mon amour perdu: Kelly)
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Commentaires
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Posté le 28/03/2011 à 19:43:21
Premier poème que je lis de toi est j'aime...la façon dont tu voit "l'amour à sens unique" est si limpide... la première strophe de ton poème est grandiose...c'est celle que je préfère... :D Un poème "efficace" exprimé avec sincérité, voilà les ingrédients de ton poème...selon moi j'adhère totalement... |
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kimidoll |
Posté le 28/03/2011 à 20:04:09
belle élégance et noblesse des sentiments | |
philomène |
Posté le 29/03/2011 à 17:45:43
J'adhère également, mais il est extrait des sonnets amoureux de Quevedo :-) | |
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