Je me couche à neuf heures pour fuir les hauts vents
Là-bas un soleil ploie et des nuages crèvent
Cet unique grand œil qui réclame une trève
Et derrière un bleu froid se refroidit encore
Les feuilles des acanthes couronnent sa mort
Saluant dans le lointain l'eau qui se dilue
La bruine , la pluie aspergeant les racines
Les verts yukas le savent les herbes ont lu
La colère allégée dans l'eau de la pluie fine
Les quotidiennes brises tordent les roseaux
Et froissent leurs sommets, se crispent les oiseaux
Mais face à ce spectacle, ma paupière ignore
Elle reste close ingrate à l'eau aveugle à l'or
Je me couche à neuf heur'pour pleurer moins longtemps
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Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Triste
Publié le 17/03/2020
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Commentaires
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Posté le 17/03/2020 à 04:19:51
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sublime fascinant sensible merci:) |
romantique  |
Posté le 17/03/2020 à 06:33:42
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Bravo zigzag, quel joli poème. Merci ! Prends soin de toi |
Ombellune  |
Posté le 17/03/2020 à 09:36:03
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Très beau en effet. On dirait un sonnet à qui les espaces se sont retirés, pour un effet un peu plus condensé ? Pour ne pas avoir l'aura qui colle au sonnet ? Merci énormément du partage ! Galerion |
| Galerion |
Posté le 17/03/2020 à 10:53:45
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Ombellune ce je est un autre... Merci pour vos commentaires Galerion, non, il n'y a pas de raison particulière de n'avoir pas écrit de sonnet. C'est pile le bon nombre de vers, je ne l'ai pas fait exprès. |
| Zigzag |
Posté le 17/03/2020 à 11:20:57
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Ce jeu éteint... nôtre. |
| Ombellune |