On coupe les palmiers pour leurs dattes et leur coeur
Leurs palmes amputées s'assèchent sur le tronc
J'avais parlé d'arcades, de marché aux fleurs
Je parle des jeunes feuilles qui pleureront
Les bambous se déploient durement, par segments
D'aucunes savent le voir, d'aucuns sursautent et cabrent
Prétentieux, la plupart, doucement, sagement,
Aime remplacer chaque nerf par un grand sabre
Leur squelette est visible, on voit le cartilage
On voit l'articulation usée, le message
L'épuisement des égarés, grandiloquents
Vous vous savez guerriers, vous vous sentez petits
Face à ces coupeurs de nerfs on perd l'appétit
Et l'on gronde et tremble au lieu d'être éloquent
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Triste
Publié le 26/07/2018
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Commentaires
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Posté le 26/07/2018 à 22:16:44
« Les forêts précèdent les hommes, les déserts les suivent. » Chateaubriand. à ce rythme-là on finira certainement comme les dinosaures...brûlés vifs, c'est l'auto-destruction assurée. Beau texte;) |
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barateur |
Posté le 27/07/2018 à 10:19:47
J'ai aimé ce cri de douleur face à la perte de la vie de notre planète. Amitiés Daniel |
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lefebvre |