Équilibre vital, ailée Némésis
Sombre déesse, fille de la Justice
Tu brises l'orgueil mortel et vain,
L'arrogance avec ton indomptable frein
Grave démesure tu la détruis
Tu repousses la noire jalousie
Sous ta roue instable et sans trace du ciel
Tourne la fortune heureuse des mortels
Tu marches sans laisser d'empreinte sur terre
Tu fais ployer le cou du fier
De ton coude tu as toujours mesuré
La vie. Tes sourcils sont toujours froncés
Tu tiens fermement le joug dans ta main stable
Sois bienheureuse, juste et favorable.
Équilibre vital, ailée Némésis
Némésis immortelle, que ce chant agisse!
Victoire, tension, vigoureuse aile
Parfaite, amie de justic', sois celle
Qui irritée par la mortelle hubris
Les jette dans le Tartare, par supplice
(La Grèce Antique m'intéresse. Aussi, j'ai pris les paroles de l'hymne à Némésis de Mésomède de Crète (il se trouve sur youtube), en français (je n'ai pas fait grec ancien :( )et je les ai réajustées selon la rime et le nombre de syllabes, pour que le texte français colle à la mélodie. Bien sûr, les contraintes formelles ont un peu dérangé le sens, mais j'ai tenté de le garder le plus possible. Je suis par ailleurs fan de Némésis, car la vengeance ça a de la gueule. Bonne lecture !)
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Traduction
Publié le 30/07/2020
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Très intéressant de traduire un texte antique... J'ai trouvé à la lecture que c'était très bien écrit, tu as donc rendu avec talent l'effet stylistique original. Même si tu pars du français, le réajuster poétiquement est aussi un art, bravo Zigzag | |
creature |
Tres bien adapté ce poème et plutôt vibrant. Merci | |
philomène |
Qui dira les torts de cette démesure qui perdit les Grecs, notamment les Athéniens post-Périclès, et après eux tant de peuples et de vaillants meneurs qui se livraient à la domination de l'instinct humain de tout embrasser dans une commune étreinte, la victoire avec le supplice qui la suit toujours : la possession du monde. Pauvres États-Unis ! Je gémis sur le sort des maîtres... | |
jacou |
Merci pour vos commentaires... Oui Jacou, il s'agit d'un poème contre l'hubris. |
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Zigzag |
En technique mon prof de français avait dit à un de mes camarades qu'il avait l'hubris du pou ! Je l'ai cru sur l'action, quarante après je regrette bien, car le Monsieur en question a fait longtemps la pluie et le beau temps chez un grand constructeur de voitures ! J'ai bien supplié Némésis, tintin, il avait du la soudoyer ! Belle "interprétation " Zag ! |
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Banane |