Je regarde la foule depuis ma fenêtre
Je plonge dans l'abyss', la fosse de dix mètres
La foule en plein hiver, la foule de l'enfer
A foulé sous son pied fausses paroles d'air
La plonge face à cent assiettes semblables
Est mon œil face à cinquante têtes exécrables
Jeune prise : j'allume mais n'ai pas d'emprise
A ma risée va la foule que je méprise.
Je ne prise pas les bassesses des extrêmes
Les gens triment et déraisonnent frappés de flemme
A ne pas choisir la douceur la plus centrale
A oublier la modération, monstre sale,
Râlant mais ne sachant pas penser à long terme.
La leçon terminée, je plonge dans mes termes
Dans mon bain chaud, un carré et petit étang
S'y baignent des poissons et un léviathan.
J'aime parler, mon je que partout on entend,
Je veux m'y étendre et le conserver, longtemps.
(Librement inspiré d'un mépris du gouvernement dont beaucoup de gens ont l'impression, mais peut s'appliquer au mépris en général).
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Social
Publié le 10/12/2019
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Je comprends ... Il y a des mépris qui le méritent vraiment ! Bravo Zigzag ! |
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Yuba |
Une réflexion poétique très bien écrite et pertinente sur le mépris. On le rencontre beaucoup, celui-là en ce moment, et il est facile de mépriser sans connaître. Votre poème est à méditer ! |
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Matriochka |