C'est l'odeur blanche d'un oeillet
Sur les planches de bois
L'eau lacunaire des lagons
Ose déformer ton corps
Froideur
De cette grise eau
Qui sans scrupule engraisse ta peau
D'une carapace glacée et globulaire
Laisse moi t'enlacer je ne m'en lasse pas
Hélas ! Laisse passer
Le bleu vif et faux de la publicité
Les glaces qui réparent et celles qui remplacent
Ça, on s'en lasse. Et toi aussi
Laisse couler
Coulisser loin de nous, ces émois de surface
Le gris et vert perdus
Au fond de ce jardin
Effraient
Trop froid pour nos peaux frêl' arumur' de nos corps nus
Je presserai la sienn' dans mes bras excités
Ma joue contre sa nuque mouillée
Mes seins contre les siens
Rien
Sinon l'eau
Et fondue dedans une goutte d'eau chaude
Mes mains dans l'eau se perdent
Et l'atteignent
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Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Erotisme
Publié le 22/08/2019
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Doux erotisme, juste ce qu'il faut. J'ai apprécié. Merci zigzag Belle |
Belle de jour  |
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sublime élan sensuel nimbé de tendresse magique:) |
romantique  |
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C'est beau. C'est chaud. La tendresse du lagon. |
| jacou |
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Les sensations des corps qui se touchent dans l'eau...tout un programme ! |
| Yuba |
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ce texte me plait beaucoup, merci du partage ! |
| Galerion |
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c'est très beau j'ai bien aimé ma lecture amitiés Michel |
| reveecrire |
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