Ses dix branches curieuses piochent dans la chair,
Pinçant le corps entier,
Les mains, les membres et les pieds,
Leurs bouts sont pointus et colorés,
Et s'y fixent, en bons moustiques affamés,
Enserrent cette personne organique,
Pour la relier au centre, dans le bas tronc gris,
Dont les calculs et les mimiques,
Ploient vers le cœur et vers la vie,
Et l'observe passer et le voit battre,
Deux personnes doucement les arrachent quatre par quatre,
Dommage, l'arbuste et sa caresse me manquaient déjà,
Ils me pinçaient le corps et l'âme
Quand peu après on m'annonça
Qu'était fini
L'électrocardiogramme.
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 31/10/2019
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Commentaires
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Posté le 31/10/2019 à 10:06:11
Arbre bleu est tellement plus joli qu'électrocardiogramme ! Merci pour cette vision poétique de quelque chose qui n'est pas facile à passer j'imagine... | |
grêle |
Posté le 31/10/2019 à 17:10:11
Au contraire, c'est agréable et très court ! J'aime aussi les IRM Merci |
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Zigzag |
Posté le 31/10/2019 à 19:23:58
C'est tout à fait ça, Zigzag ! Excellent rendu des sensations, j'en ai passé un récemment, et je trouve que ce poème qui réserve la surprise est bien agencé en plus d'être véridique niveau sensations... Bravo ! | |
jacou |