Hier, en été, dans un vent où semblait flotter
Celle que lourdement on nomme légèreté
Je rejoins le vent en hurlant passoire organique
Le vrai comme le faux le plat comme le cynique

Eau indiscrète
Que tu sécrètes
En trahissant des secrets
Comment deux peuvent être honnêtes
Où un seul échouait...

Se croire sensé en hurlant de faibles paroles !
A écouter ces secrets, tout le monde en camisole !
Eux que tu délattes, que tu trahis le font eux mêmes
Et heureux fichent âmes maladies et problèmes

Eau indiscrète
Que tu sécrètes
En trahissant des secrets
Comment deux peuvent être honnêtes
Où un seul échouait...

Chers pixels qui portez l'écritur' de mes poèmes
Chère pookie cher sico chers gens pointilleux à l'extreme
Vous dormirez même sans savoir mon ADN
Votre espionnage résonne fin comme un accouphène

Eau indiscrète
Que tu sécrètes
En trahissant des secrets
Comment deux peuvent être honnêtes
Où un seul échouait...

Vous nous fichez vous vous fichez de nous quelquefois
Ce que j'ai fait il y a treize ans est gravé
Et tombe sur vous plus certains que la gravité
Je le sais, le laisse faire (je suis de bon' foi)
Vous nous fichez et nous ne vous ficherons pas
Trop robustes et trop obscurs pour cela.

Eau indiscrète
Que tu sécrètes
En trahissant des secrets
Comment deux peuvent être honnêtes
Où un seul échouait...

C'est le Léthé
Légèreté
Qu'assèchent ces paroles
Grosse ronc' ne sait oublier
Les dociles corolles

(Léthé : fleuve de l'oubli. Sico : délateur J'ai repris une musique pour le refrain).