La goutte globuleuse, et timide vit, lente.
La science la dessine, un poème la chante
Son unique œil émet, reçoit, souris et sonde
L'épaisseur du vert et la gratuité du monde
La goutte globuleuse
Et timide se tait
Elle ignore les secondes qui chuchotent et le temps qui crie
Des questions la hantaient
Des houles d'ondes fabuleuses
La traversaient sur la terre brune
Clignant de son unique œil,
Et n'en a résolu aucune.
La rosée plus humide
Qu'un manteau sous la pluie
Le matin est un deuil
De la lune qui luit
Le monde orgueilleux et aride
Ride les feuilles durcies
La goutte globuleuse
Sait qu'à moins d'un sommeil
A moins d'être un pétale qui sur la fleur veille
Plus rien n'est gratuit
Plus rien ne dit je vis
Etalée sur la plante la goutte qui pleure
Ferme son œil lavé et rêve d'élodées
Au fond de la mer
Au fond, cette gratuité, est-ce mon affaire ?
La goutte ne pleure plus, ni ne ploie, elle est
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 19/09/2018
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Retourner à son élément primordial, quoi de mieux .. L'odyssée de cette goutte m'enchante Merci |
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Babel |
Une goutte de rosée aux mille et une vies ...bravo Zigzag ! | |
Yuba |
Merci!! | |
Zigzag |