Son poignet s'est durci
Se sait à la merci
De la maigre torche ocre suintant sur les murs
Enserrant des tunnels
Les souterrains chancèlent
La grotte perd et oriente présent et futur
Voulant dire un secret
Il oublie que la craie
Qui semble muette ne freine pas l'écho
Quarante hommes crièrent
Ce qu'aucun d'eux, hier
N'auraient osé susurrer, n'auraient pas dit haut
Un mur fade et rugueux
Inhumain et acqueux
Semble toujours plus étroit, hargneux, maléfique
Le tunnel précédent
Dixit un blog pédent
Etait orné et peint, d'un turquoise utopique
D'inquietantes ruelles
Desservent ben des places
Cet étroit sentier menait à un grand lieu
Un vaste et profond lac
Sans limite et sans fond
Plumes joyaux et murs, colorés d'un halo
La torche s'est éteinte
Et taisant cette plainte
Les stalagmites atteintes
Se reflètent dans l'eau
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 03/03/2018
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Brrr... J'ai frissonné en vous lisant, comme si je lisais un poème d'épouvante. Ce qui est fort possible ! Ou bien alors, ces spéléologues semblent bel et bien perdus au fin fond de l'enfer... J'aime beaucoup vos poèmes, Zigzag, ils ont vraiment une consonance bien à vous et sont si variés ! Merci de les partager. |
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jacou |
Bien guidée poétiquement cette visite à l'interieur de la grotte par des explorateurs périlleux qui ne savaient à quoi s'attendre ...bravo et merci Zigzag ! Amitiés |
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Yuba |