Elle luit pale et réelle
La fixe flamme sifflante
Une lucide étincelle
Sinueuse et stimulante
Elle brille au bout d'un doigt
Sait sillonner les phalanges
Courte et haute, ocre et étrange
Sinueuse et stimulante
Un faible phare l'habite
La cire dégoulinante
La décline, la tue vite
Sinueuse et stimulante
Bleue et grise est sa racine
Anthracite joue sa mèche
Mais le haut, d'un blanc revêche
La dresse, luit, la dessine
Elle luit pale et réelle
La fixe flamme sifflante
Une lucide étincelle
Sinueuse et stimulante
Douce et lisse, de la soie!
Douce hélice de l'espoir
Sans matière, fin pochoir
Qui se superpose au monde
Si le soir masque son onde
Si malgré tous vos efforts
La fine flamme sifflante
Ne se laisse plus humer
La voir, l'aimer, la humer
La suivre, l'allumer
Que la mèche souriante
Attrape le feu voisin
Une lucide étincelle
Retracera son dessin
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Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 29/12/2017
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Joli, Zigzag ! Voilà un poème qui fixe l'attention comme sait le faire une flamme... |
jacou  |
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Trés beau ...vibrant ...ce chemin continu qu'on doit parcourir pour que ne s'èteigne l'étincelle... Amitiés |
Yuba  |
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C'est la flamme olympique de la poésie et elle est magnifique ! Très joli poème, merci Zigzag. |
| suane |
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Merci beaucoup de vos commentaires! |
Zigzag  |