C'était un matin sans lendemain dans cette lande morne
La pluie et le bois gris, épais, et les arbres monotones
Sur un manuscrit j'ai écrit sur du papier que je corne
Les noms des morts. Et j'avance, obscur, dans la légende bretonne
Quand l'orage tonne les auras et les âmes, je les ramasse
Et leur bruit dégueulasse m'évoque une feuille morte.
Et feu celles et ceux qui m'aperçoivent, craignez le temps qui passe !
Vous mourrez dans l'année, ma charrette pour escorte
Je tremble et mes membres rugueux
Font rire les Korrigans
L'os mort et fatiguant, mes tendons fins ternes et grands
Messager de la mort, un hideux brigand malheureux
Cherchera durement vos âmes et dans les sépultures
On rira méchamment au nez des terres sans cultures
(écrit et effacé, je le reposte, j'avais pris en photo vos commentaires enjoués)
Écrit par Zigzag
\"L\'art est un mensonge qui nous fait saisir la vérité\" Picasso
"Mon bonheur ne serait pas bien grand, si je pouvais dire combien il l’est… " (Beaucoup de bruit pour rien, Shakespeare) Catégorie : Divers
Publié le 14/11/2019
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fascinant dantesque mystèrieux il ne fait pas bon se promener sur la lande:) | |
romantique |
Il y a tout le mystère des légendes bretonnes dans ce poème où se côtoient l'Ankou et les Korrigans dans le matin pluvieux sur une lande... frisson garanti! | |
Matriochka |
C'est la légende, je lis et frissonne. Puis je passe, tout doux, car on meurt fou à moins. | |
jacou |