J' aurais aimé pouvoir te dire
Que le temps n'est pas poison
Qu'il se soumet à nos désirs
Et peut comprendre nos raisons

Femme tu ne saurais souffrir
De Chronos le vieux perfide
Qui tant se réjouis de tes rides
Et de tes cernes prend plaisir

Un bain dans la pure fontaine
Rendrait le lissé de ta peau
Et ta beauté aussi pérenne
Que la Vierge ou le Verseau

Au long des siècles, ton visage
Par la magie de la puissance
A jamais pure efflorescence
Serait d' une enfant sans âge

Laide tu ne pourras jamais être
Car ta beauté est mon amour
Qui te vois toute à contre jour
Comme si tu venais de naître