Le monde n'est fait que de grammaire, il est agencé par de simples virgules entre mer, ciel,
hiver. Ils se disputent l'adjectif de Dieu en démoulant marées, torrents et coquillages nacrés.
Reste les trois petits points de l'espace, les interrogations des morts, l'exclamation frivole
des vivants, et puis ses parenthèses qui n'en finissent pas avec à l'intérieur des bouts d'ennui
condamnés à demeurer les jouets de la syntaxe.
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Commentaires
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Posté le 17/02/2018 à 21:52:02
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Ce qui laisse une liberté de disposer de la syntaxe et surtout de la placer où l'on veut! Amitiés |
Yuba  |
Posté le 17/02/2018 à 23:16:17
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Nous sommes enfermés dans une syntaxe qui ne nous en laisse pas compter, assurément ! Les poètes y ont fort à faire, pour s'en démêler. |
jacou  |